Le saviez-vous ?

16 juin 1815. Napoléon traverse la bourgade de Fleurus à la tête de 65.000 hommes et 240 canons. Face à lui, retranchée dans les villages de Ligny et de Saint-Amand se dresse toute l’armée prussienne composée alors de 87.000 Prussiens et 216 canons. Cette dernière est commandée par le maréchal Blücher. Si le plan de l’Empereur fonctionne, il battra les Prussiens avant que ces derniers ne puissent se joindre à l’armée anglaise présente non loin de là et espérer obtenir une paix durable en Europe. Il ne le sait pas encore mais Ligny sera sa dernière victoire. En effet, Napoléon sera vaincu définitivement deux jours plus tard à Waterloo par les Anglais et…les Prussiens, qui n’ont pas dit leurs derniers mots !

Certains des bâtiments se trouvant aux alentours directs de l’école ont joué un rôle mineur ou majeur durant la bataille de Ligny. Je vous propose de les découvrir en quelques mots ! 

Le moulin Naveau, toujours présent aujourd’hui le long de la chaussée de Charleroi. Ce dernier a servi à Napoléon d’observatoire durant la bataille. De fait, grâce à sa hauteur, l’Empereur pouvait avoir une vue dégagée sur le champ de bataille ! 

Le château de la paix, situé chemin de Mons, juste à côté de l’école. Cette bâtisse de la fin du XVIIIe siècle servit de quartier général le soir de la bataille du 16 juin 1815. Napoléon y passa la nuit avant de prendre la route de Waterloo le 17 juin au matin. Aujourd’hui, c’est le siège de l’administration communale de la ville de Fleurus.

Le château Zualart, actuellement une partie de l’école, celle-là même figurant sur le logo de l’établissement, servit également de quartier général à Napoléon durant la bataille de Ligny. Sur la carte postale ancienne on peut voir le bâtiment à la fin du XIXe

La ferme notre dame de la paix, formant le coin du chemin de Mons et de la rue de Bruxelles. Cette ferme doit son nom à la statue de la Vierge présente dans une niche au coin du bâtiment. Durant la bataille de Ligny, elle abrita le 2e escadron des Chasseurs à cheval de la Garde impériale. 

M. Vandamme (professeur d'histoire)