Poésie
- gherbin
- 2 avr.
- 2 min de lecture
À ceux qui nous ont quittés
Vous êtes partis,
Mais on ne vous oublie pas.
Vous êtes partis,
Mais vous êtes toujours là.
Nous pensons à vous,
Et chérissons nos souvenirs.
Vous étiez tout pour nous,
Mais vous avez dû partir.
On ne vous en veut pas,
De nous avoir quittés.
On sait que vous êtes mieux là-bas,
Et on ne compte pas vous oublier.
Vous êtes toujours dans nos pensées,
Dans nos cœurs, et nous souhaiterions,
À vous qui nous avez quittés,
Vous dire que nous vous aimons.

La guerre
Le drapeau levé,
Les soldats prêts à tirer,
Fiers en le brandissant,
Tombant sous les balles, sous le soleil couchant.
Courant, aspirant à la belle,
La victoire n’étant pas telle.
On veut toujours être le gagnant,
Même si elle ne fait que des perdants.
On ne comprend pas qu’on se fait du mal,
Et pas seulement avec les balles.
On croit sauver notre honneur,
Alors qu’on ne fait que massacrer notre bonheur.

Le temps passe
Le temps passe,
Il court,
On se prélasse,
Mais il court.
On reporte tout,
En se disant qu’on aura le temps,
Mais il court,
Et court toujours.
On pense profiter,
Mais parfois, on ne fait que gâcher,
Le temps qui nous est donné,
Le temps qui nous est compté.
Il court,
On veut le rattraper,
Alors, nous aussi, on court,
Mais ce n’est jamais assez.
Le sablier perd ses graines,
Et le ruisseau coule.
Les secondes s’égrènent,
Et notre vie s’écoule.
Le temps court et part,
Il se sauve comme un fuyard.
Il s’en va et la vie avec lui,
On ne sait pas s'il est notre ami.
Il sème souvent de grands bonheurs,
Mais aussi quelques malheurs,
Il faut alors profiter,
Car on ne sait quand vient notre heure.
On dit qu’on n’en a jamais assez,
Mais savons-nous seulement profiter ?
Et c’est parfois à la fin,
Qu’on aimerait tout changer.
On voudrait retrouver,
Ce que le temps nous a volé,
Revenir en arrière,
Et s’en souvenir comme d’hier.
On fuit l’inévitable fin,
Le dernier soir, le dernier matin.
Mais il fuit de manière fugace,
Car le temps court, le temps passe.

Les saisons
Vient le Printemps,
Et ses fleurs qui bourgeonnent,
Le début de la vie,
Le commencement qui sonne.
Puis vient l’Été,
Et sa chaleur étincelante,
La croissance véloce,
La jeunesse charmante,
Ensuite vient l’Automne,
Et sa chute de feuilles,
Les années commencent à filer,
L’existence est pleine d’écueils.
Et enfin vient l’Hiver,
Et ses branches gelées,
La fin approche doucement,
Les saisons sont passées.

Linda Magnetta (6GT) pour les textes
et Zaïna Janssens (1C) pour les illustrations
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