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  • Photo du rédacteurelodiegirboux

Récit d’une immersion dans l’un des procès les plus importants de l’histoire de la Belgique



Le mardi 18 avril 2023 à 7h50, nous nous sommes rassemblés, les 5TT5 ainsi que trois enseignantes pour vivre une expérience hors du commun. Nous sommes arrivés au domaine « Justitia » à Bruxelles pour assister à une partie du procès des attentats du 22 mars 2016.

 

Là-bas, il y avait la présence de policiers armés jusqu’aux dents ! Ce qui était très impressionnant. Avant de pouvoir rentrer dans la salle du procès, nous avons dû passer par quatre portiques de sécurité. Ils ont fouillé nos sacs et vérifié notre identité. On a dû rendre nos affaires personnelles comme nos téléphones pour ne pas filmer ou enregistrer le procès.

 

Vers 10h30, nous avons enfin pu rentrer dans la salle d’audience. On était placés dans les trois rangées du fond à droite, derrière la presse. Nous avions une vue directe sur le box des accusés qui était surveillé par cinq policiers cagoulés qui faisaient une ronde toutes les 15 minutes. Parmi les accusés, il n’y avait que Mohamed Abrini, Ali El Haddad Asufi et Bilal El Makhouki. Nous avons pu assister à plus ou moins 45 minutes de cette partie du procès durant laquelle nous avons entendu les témoignages des experts en balistique.

 

À 11h15, l’audience a été suspendue pendant 20 minutes. Pendant cette pause, nous avons été encadrés par Luc Hennart, l’ancien juge de l’émission très connue « Face au juge ». Celui-ci nous a montré la vitrine des pièces à conviction qui se trouvait devant la Cour. Il nous a aussi expliqué comment se déroulait un procès en Cour d’assises.

 

Vers 11h35, l’audience a repris et nous avons eu droit au témoignage d’un chimiste sur le « TATP » qui est un explosif.

 

À midi, l’audience est une nouvelle fois levée. Nous nous sommes alors dirigés vers un réfectoire où nous avons mangé. Après notre dîner, une criminologue, Salomé, nous a parlé de la « justice restaurative » qui consiste notamment en des réunions entre les victimes et les criminels pour trouver un chemin afin d’avoir des réponses à leurs questions et éventuellement de leur permettre de se reconstruire petit à petit.

Malheureusement, nous ne sommes pas retournés à l’audience car elle reprenait à 14h30 et nous devions prendre le train à 14h pour rentrer à Fleurus.

Avant de partir, nous avons récupéré nos affaires personnelles. Ce fut une belle journée pleine d’émotions et qui restera gravée dans nos mémoires.

 

 

Un texte de Mélina Vanrillaer, Diego Minique et Sylvain De Witte

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